05 61 96 60 57

Contact

menu
  • la-mairie-de-prat-bonrepaux
    La Mairie de Prat-Bonrepaux
  • la-residence-lestelas
    La Résidence L’Estelas

Une commune, deux villages

Prat-Bonrepaux : une commune, deux villages ! 

La commune de Prat-Bonrepaux, située de part et d’autres du Salat, est composée de deux villages et de plusieurs hameaux.

Rive gauche du Salat, rivière impétueuse dévalant des pics pyrénéens, et au confluent avec la Gouarège, ruisseau fantasque et capricieux, le village de PRAT se blottit contre les monts comme pour se protéger de la force des vents.

Rive droite du Salat, tout le long de la rivière parfois dévastatrice dans ses colères, le village de BONREPAUX s’est adossé aux collines qui barrent le nord pour mieux regarder vers l’Estélas, montagne majestueuse couverte de sombres forêts de hêtres et de sapins.

Nul ne sait à quand remonte cette union ancestrale des deux villages se tenant la main par dessus les deux rives du Salat ; déjà, sous l’ancien régime, au sein de la baronnie de Prat, les deux entités formaient un seul consulat et donc avaient une assemblée consulaire commune. Cette liaison fut validée par la Révolution. Cette dernière créa la commune de Prat et Bonrepaux qui deviendra par décret du 13 avril 1983 Prat-Bonrepaux. Un trait d’union pour renforcer le lien entre les deux cités sans doute !

Ainsi, la commune de Prat-Bonrepaux, ce sont deux villages liés de longue date. Cependant chacun depuis toujours est resté attaché à son histoire, à ses particularités, bref à sa vie propre.

Bonrepaux, son exposition face aux monts, son calme et son Salat 

Regardant vers le sud, face à la montagne, Bonrepaux jouit d’une luminosité exceptionnelle. Ce village eut autrefois une activité économique dynamique. Jusqu’au milieu du XIXeme siècle, son port sur le Salat où s’arrêtaient les « raïs »1 chargés de bois, ainsi que ses fabricants de barques de rivières, faisaient sa réputation ; plus tard, ses carrières avec la production de tuiles et de plâtre, ainsi que son moulin, animèrent notre village. Mais la dernière carrière de gypse ayant fermé en 2003, seuls subsistent les souvenirs de ce passé industriel.

Aujourd’hui, comme si son nom l’y prédestinait, Bonrepaux s’est un peu assoupi. Cependant quel bonheur de flâner nonchalamment dans ses ruelles où se devinent encore les vestiges de la vie d’autrefois ! Quel plaisir de s’asseoir à l’ombre des grands arbres du Pré Commun  pour contempler la montagne ! Et pour le pêcheur quelle joie de taquiner la truite dans les courants tumultueux du Salat qui, certains jours au printemps, se prend pour un grand fleuve courant vers la mer !

Prat, son paysage, sa qualité de vie

Prat porte bien son nom. En gascon2, « prat » désigne le pré ou la prairie. Le village primitif s’est installé, au creux des collines, au pied du piton qui abrite son château d’origine féodale. Ce château domine le village de son imposante stature et marque à la fois son paysage et son histoire.

Au cours des siècles, l’urbanisation a pris ses aises. Son habitat originel, niché tout près du château, s’est étendu plus bas pour rejoindre son église. Ce monument imposant témoigne de la foi de nos ancêtres. Plus loin, vers l’est, se sont installés le quartier de Feuillerat, puis plus loin encore Le Pouech et les Vielles, sans oublier à l’ouest Courbieu et Saint-Maur.

M. Vidal de la Blache, grand géographe, écrivait :

« Le paysage, c’est le mariage de la nature et de l’homme »

Longtemps, à Prat la polyculture-élevage a prospéré, des commerces nombreux et un artisanat rural actif ont animé les rues et les quartiers de notre bourgade.

La fin du XXeme siècle a vu se transformer la vie économique. Toutefois, malgré les changements dus au monde moderne, à Prat le mariage réussi entre l’homme et la nature perdure de nos jours.

Aujourd’hui, Prat-Bonrepaux est un bourg de près de 1000 habitants. Sa démographie est en pleine évolution ascendante. Notre cité est riche de son habitat traditionnel avec ses maisons à balcons. Elle est aussi riche de ses activités économiques avec une zone d’activité d’intérêt régional en devenir, ses commerces, sa vie associative dynamique et diverse. Depuis peu une belle halle s’est insérée à coté du centre commercial avec son marché hebdomadaire. En face, une Maison de Santé Pluriprofessionnelle permet un accès facilité à un large panel d’offres de soins. Bref, le village offre tous les commerces, services et activités souhaitables. Ce développement témoigne de sa vitalité ; malgré tout il a su garder son paysage verdoyant, cette nature proche et paisible qui font sa qualité de vie que nous invitons à venir partager.

Imbitatioun Païsano (Invitation Paysanne)

Benguets, benguets a nostro maïson (Venez, venez dans notre maison)

Benguets, benguets gens de pertout (Venez, venez gens de partout)

Nostro taoulo sera la bostro (Notre table sera la vôtre)

N’aoujats cap pôou, qu’em amistous (N’ayez pas peur, nous sommes aimables)

Dechats, per caoucus diôs, bosro bolo bruïento (Laissez pour quelques jours votre ville bruyante)

E benguets apousa vostro cap fatigatch ( Et venez reposer votre tête fatiguée)

Qu’aourats a discrecioun l’oumbro rafrechissento (Vous aurez à discrétion l’ombre rafraîchissante)

Et per alouge l’erbo douço des prats (Et pour vous allonger l’herbe douce des prés)

Anem, anem, benguets gens de pertout, (Allons, allons, venez gens de partout)

N’aoujats cap pôou, qu’em amistous.  (N’ayez pas peur, nous sommes aimables)

Extrait d’un poème intitulé « Imbitatioun païsano » de Jeanne Anouilh, poétesse pratéenne, dite Jane des Aubos.

1 Raïs : ensemble de radeaux attachés les uns aux autres ou train de radeaux. Ils portaient notamment du bois ou du minerai venus des hautes vallées du Couserans.

² Gascon : une des langues vernaculaires de l’Occitanie parlée notamment dans le Couserans et le Comminges